Conseils


Envie de bien tailler un hortensia

D’abord, il y a Hydrangea et hydrangea ou hortensia et hortensia !

 

On les nomme Hortensias, mais le vrai nom est Hydrangea. Cela dit, appelez-les comme bon vous semble, le principal étant de bien parler de la même plante !

Les hortensias à grosses fleurs rondes, tels des gros pompons aux tons blancs, roses ou bleus, sont les Hydrangea macrophylla qui ne demandent que peu ou pas de taille. Comme les bourgeons floraux se forment en fin d'été au bout de la tige, les tailler sévèrement diminuerait tout simplement sa future floraison. Si vous résidez en-dessous de la Loire, vous pouvez couper les inflorescences en ce moment. Mais si vous résidez dans une région aux hivers rigoureux, faites-le plutôt au printemps pour éviter que le gel arrive au cœur de la plante.

Il existe des hortensias aux fleurs en forme de cône, la pointe tournée vers le ciel. Il peut s’agir d’hydrangea arborescents (arbustifs) ou d’hydrangea paniculata. Ces deux-là forment leurs bourgeons floraux dans l'année donc il est préférable de les tailler en fin d’hiver. Pour les arborescents, taillez les grosses branches en ne gardant qu’un tiers de leur longueur en vissant une forme esthétique.

Côté paniculata, coupez à ras toutes les branches fines et les branches qui se croisent au cœur de la plante pour aérer son centre.

Le top du top, ce sont les hortensias grimpants car ils ne demandent aucune intervention ! Ils grimpent tout seuls et la taille se fait uniquement si vous désirez limiter son développement.

Pour ne faire aucune faute de taille côté hortensias… Les grimpants ont, eux, un argument de taille, non ?

 



Envie de confiture de tomates vertes

La confiture ou le confit de fruits… est, bien sûr, un moyen de conservation.

Et quand, en fin de saison, les tomates (quand on en a eu, cette année !!) sont encore vertes, d’imaginer leur conservation est plutôt une idée intéressante.

Pour les accros de sauce tomate, la sauce tomate de tomates vertes est un plan original, mais pas que… car la sauce obtenue est carrément savoureuse !

Revenons aux confitures… qui n’est pas vraiment une histoire récente. C’est en 73, que Pline l'Ancien évoque les recettes de conservation de cuissons des fruits dans du miel, du sirop ou du vin de raisin. Par contre, au Moyen Âge, l'appellation « confitures » désigne essentiellement des confiseries réalisées à partir d'aliments cuits dans du sucre, du sirop ou du miel. Et dans la catégorie, il y a évidemment les bonbons mais aussi les fruits confits. La confiture que l’on connaît sous la forme actuelle, est appelée à l’époque « électuaire », qui dans sa traduction latine devient : « médicament à lécher » ! Puis, c’est Nostradamus… oui, oui, le fameux Nostradamus, qui en 1552 publie « Le Traité des fardements et confitures », comprenant des conseils sur la préparation de cosmétiques (les fardements) et des recettes culinaires de confitures, sirops et confits. Considérées jusqu’alors comme des produits luxueux, c’est au 19ème siècle que les confitures se banalisent avec la découverte du sucre de betterave.

La confiture, cet aliment plaisir par excellence, agrémente les fromages blancs et yaourts, nappent les crêpes et les tartines… Et la confiture de tomates vertes n’échappe pas à cette règle festive !



Envie d'un Viburnum tinus

C’est quoi cette bête-là ? Peut-être que Viorne, Laurier-tin… ça vous parle plus ?

En tous cas, le Viburnum tinus est un arbuste dépassant rarement les 3 mètres de haut lorsqu’il est planté en pleine terre. Lorsque sa culture est en pot, forcément, la taille est contenue, l’arbuste est donc plus petit.

Ses avantages sont nombreux ! D’abord, son feuillage est persistant, il reste en place toute l’année et pour ceux et celles qui ont besoin de se cacher du voisinage, la plante est intéressante si vous l’installez en haie ! Sa floraison débute par les boutons floraux roses puis ce sont des fleurs blanches qui se développent. La floraison dure de novembre jusqu'au printemps, pratiquement jusqu’au mois d’avril, après, ce sont de petites baies noires qui font leur apparition. Si vous désirez un bel effet déco, sa jolie contribution sera époustouflante si vous le plantez en isolé.

Le végétal est relativement simple à contenter car il tolère tous les types de sol et d'exposition. Il est plutôt rustique, résistant à des températures allant jusqu’à -15°C, mais sur une courte durée. Alors, si vous résidez dans une région où le climat est rustique en hiver, positionnez-le plutôt dans un endroit très ensoleillé et abrité des vents. Il aime les sols très bien drainés, n’oubliez pas d’installer des graviers dans le trou de plantation en pleine terre ou des billes d’argile dans le fond du pot. Ce dernier doit être assez grand et haut, au moins 60 cm de toutes parts.

Le Laurier-tin, en pleine terre, au balcon ou à la terrasse est un arbuste qui a un charme fou pour la période hivernale.



Le Bambou sacré

Si vous ressentez le besoin d’installer une plante originale, le Bambou Sacré est pour vous !

Son nom latin est Nandina domestica. C’est un arbuste pouvant mesurer entre 60 cm et 2 mètres de haut et de large. Sa croissance qui est lente en début d’installation devient normale surtout si la plante est placée au bon endroit. Une exposition ensoleillée ou mi-ombragée est parfaite, un sol ordinaire lui convient surtout s’il est bien drainé, un terreau plantation pour les sujets en pot est adapté ! Préférez tout de même le placer en situation abritée des vents et du gel, il supporte -15°C, mais le vent est problématique pour lui.

Avec son feuillage persistant qui reste n place pendant l’hiver, la plante offre un spectacle ravissant. Les différentes variétés peuvent présenter des feuillages panachés de jaune, de vert, de rouge et même de pourpre. La plante fleurit en été, sa floraison est peu significative, et ce sont bien les baies rouges présentes pendant tout l’hiver qui lui donnent un charme fou. Ces baies, toxiques pour l’être humain, sont très appréciés des oiseaux qui seront ravis de les bouloter pendant cette période compliquée pour eux !

Le Bambou Sacré, qui est facile de culture et d’entretien, a aussi l’avantage de ne pas filer comme les bambous classiques ! En plus, il est très résistant à la pollution et avec sa petite taille, c’est un incontournable des petits jardins de ville ou de balcon. Si vous avez envie d’apporter une petite touche japonaise et élégante à votre cadre de vie extérieur… Avec lui, vous avez tout bon !  



Envie de graminées pour mes balconnières

Les graminées nous rappellent les champs de blé aux jolies vagues lentes dansant au gré du vent.

Les graminées sont nombreuses et leur beauté d’herbes folles apporte de la légèreté au jardin mais aussi au balcon. Leur élégance graphique et leur souplesse insufflent le mouvement qu’il manque parfois à nos décors figés.

Et, pour nous plaire encore, leur entretien est très facile ! La plupart des graminées ont besoin d’une situation lumineuse et bien aérée, le sol doit être léger et pas trop riche. Au balcon, un terreau universel est parfait. Leur petit point faible se situe au niveau de la luminosité car l’ombre intense n’est pas leur tasse de thé ! L’arrosage sera à faire en fonction de la plante choisie, car certaines graminées aiment les sols secs, d'autres les sols plutôt humides.

Avec des feuillages clairs, certaines graminées amènent de la lumière, c’est le cas du Carex, qui reste très beau tout au long de l’année. La plante présente une foultitude de teintes allant du vert, au bleu, passant par le jaune, parfois panaché et le bronze. Il y a aussi la bien connue fétuque bleue qui forme des touffes arrondies aux feuilles étroites, raides et… bleues. Le millet vivace, lui, offre des coloris de rouge, jaune, orange, il change au fur et à mesure de la saison. Certaines graminées vont amener du mouvement ! C’est le cas, par exemple, du boutelou au feuillage fin. Avec sa touffe dressée de 30 cm de haut, et ses s épis bruns, la plante danse et se plie au vent ! Dans le genre, les fameux ‘cheveux d‘ange’ (Stipa) a l’allure d’une chevelure hirsute apporte une touche très sympathique aux balconnières. La liste est encore longue… A vous de choisir !



Un jardin sans entretien ?

On en rêve tous d’un jardin sans entretien, rêve ou réalité ?

La toute première chose à prendre en compte, c’est le sol de votre jardin et l’exposition (soleil, ombre, ou mi-ombre) du massif que vous voulez créer !

En fonction déjà de ces deux éléments, certaines plantes seront à oublier… Et oui, si vous avez un terrain calcaire, les plantes de terre de bruyère (rhodo, azalée…) ne seront pas adaptées car elles demandent en sol acide. Si votre coin à créer est en plein soleil, c’est-à-dire qu’il reçoit le soleil de l’après-midi, tous les végétaux de mi-ombre seront à oublier car ces plantes supportent le soleil du matin, mais le soleil de l’après- midi est beaucoup trop fort pour elles.

Après ça, il va falloir jeter un coup d’œil de côté de la taille adulte des végétaux. Of course, car si vous voulez peu de hauteur et que vous placez des végétaux qui dans deux ou trois ans feront 3 mètres de haut ou plus, et bien… c’est ballot ! Toutes les étiquettes indiquent la taille adulte du végétal que ce soit la hauteur et la largeur... La largeur est aussi un élément à prendre en compte si vous ne voulez pas qu’à terme vos végétaux soient serrés les uns contre les autres, d’abord, ça serait dommage visuellement et en plus, ça risque de développer des maladies par manque d’aération !

Les massifs sans ou avec très peu d’entretien de taille privilégient les arbustes et les plantes vivaces, ce sont celles qui repoussent toutes seules d’une année sur l’autre. Vous pourriez, par exemple, mettre les arbustes en fond avec une bâche de paillage et du paillage. Et devant ces arbustes, placez des plantes vivaces qui s’étofferont d’année en année et gagneront du terrain !



Envie de différents raisins

Une vigne, c’est un très beau décor végétal !

Imaginez votre vigne le long d’un joli mur ou encore, en treille, sur pergola de la terrasse… C’est ce qu’on appelle joindre l’utile à l’agréable. Oui, parce que le premier élément concernant la vigne, c’est bien de récolter des raisins, non ?

La décision de planter une vigne ne se prend pas à la légère car la plante a une durée de vie d’à peu près 30 ans. Si vous avez un petit terrain, vous pouvez installer seulement un pied et pour autant avoir de belles récoltes, car la vigne est autofertile… ce qui veut dire qu’elle n’a pas besoin d’autres vignes à proximité pour fructifier.  La vigne demande une exposition bien ensoleillée et abritée des vents. Côté sol, la plante s’adapte à peu près à tous les sols avec une préférence pour les terres bien drainées, bien profondes, pauvres et même caillouteuses donc plutôt calcaires.

Selon votre lieu d’habitation, le choix de la variété peu se révéler judicieux. Dans les régions situées au-dessus de la Loire et dans les contrées aux hivers encore rigoureux, choisissez des variétés qui ne sont pas trop précoces et pas trop tardives, la récolte se faisant plutôt vers fin août et le mois de septembre. Pour les régions du Sud de l’Hexagone, le temps de la récolte est beaucoup plus long, donc le choix des variétés est plus important tout cela parce que les gelées y sont moins importantes.

Le meilleur moment de plantation des ceps de vigne, c’est l’automne… Et on peut dire qu’on y est !

Sinon, côté choix de la couleur des raisins : du blanc, du noir ou du rose ? Ça, ce n’est qu’une histoire de goût !



Envie d’un terrarium

Un joli terrarium pour une déco végétale très actuelle, ça vous dit ?

Un terrarium végétal quésaco ? C’est un milieu confiné se rapprochant du biotope dont les espèces sont originaires que l’on va cultiver. C’est en quelque sorte le pendant d’un aquarium de poissons mais dans lequel on a remplacé l’eau par un substrat de terre, sable etc… Et au lieu d’y installer des poissons, ce sont les végétaux qui sont à l’honneur !

Evidemment, pour cette culture un peu étrange, il y a quelques règles à observer !

Comme dans tous les jardins, les plantes de votre terrarium ont besoin de soin.

L’arrosage en est un, et il faudra vous adapter à votre terrarium ! S’il est ouvert, vous pouvez arroser une fois par mois, s’il est fermé, alors tous les deux mois ce sera suffisant. Utilisez plutôt de l’eau de pluie ou l'eau minérale plutôt que l'eau du robinet qui est souvent trop calcaire. Si vous avez un terrarium fermé, et si l’eau ruisselle sur les parois, pensez à aérer votre terrarium pour que le trop plein d’humidité s’évapore.  

Placez, de préférence, votre terrarium dans un endroit sans soleil direct mais en situation lumineuse car les végétaux ont besoin de lumière pour se développer.

Il faudra également tailler légèrement les plantes lorsque cela sera nécessaire.

Parlons du verre… Car pour une déco superbe, le verre du terrarium doit rester propre, sans poussière, sans coulures. Du coup, un petit coup de chiffon humidifié à l’intérieure et à l’extérieur du bocal est aussi une règle à observer !

Un joli terrarium, c’est aussi une histoire de jardinier.



Les plantes grimpantes

La verticalité a du bon… Alors ça va grimper !

 

Dans les petits jardins mais aussi au balcon et à la terrasse, la verticalité gagne du terrain ! Et du coup les plantes grimpantes se font la part belle.

Si vous avez des envies de superbes floraisons, et si vous avez un espace situé en plein soleil, alors une Bignone ou peut être une Passiflore fera votre bonheur avec leur floraison estivale.

Si par contre, votre espace de vie extérieure est plutôt ombragé, avec de l’ombre l’après-midi, là il faudra songer à un Hortensia grimpant (hydrangea petiolaris) aux fleurs blanc crème qui se développent à la fin du printemps.

Mais peut être que votre motivation est avant tout le parfum ? Vous serez alors comblé avec des plantes grimpantes aux parfums suaves comme le Chèvrefeuille (Lonicera japonica ou Lonicera periclumenum) ou la Glycine (Wisteria sinensis). Pour cette dernière prévoyait un support très costaud car la plante est très vigoureuse. Faut-il encore présenter le parfum du Jasmin étoilé (Trachelospermum jasminoides) dont on profite en mai-juin ?

Impossible de passer à côté des Clématites. Il existe tant de variétés que vous trouverez forcément la couleur, la forme de fleur et la période de floraison que vous souhaitez. Avec leurs tiges volubiles, elles habillent parfaitement n’importe quel support. Pour les voir se développer aisément, il suffit de les installer au soleil mais… le pied à l’ombre !

Dans la catégorie des grimpantes à feuillage décoratif, la vigne vierge est formidable pour orner une façade et en plus elle s’agrippe toute seule grâce à ses crampillons… Magique !

 



Comment pratiquer les rotations de cultures au potager ?

Envie pratiquer les rotations de cultures au potager.



Les différentes variétés de lavandes

La lavande est une plante de plein été… Même si on associe souvent l’idée de la lavande avec l’image des champs violet du sud de la France, la lavande peut se cultiver dans toutes les régions ! Bien sûr, il s’agit d’une plante méditerranéenne mais elle supporte très bien le froid… jusqu’à -20°C ! Par contre, pour réussir sa culture et pour qu’elle se développe bien, préférez la transplanter dans un sol léger, très bien drainé. Elle a une préférence pour la terre calcaire caillouteuse même si elle s'adapte à une bonne terre de jardin… mais drainée ! La petite astuce pour la garder belle en forme, c’est la taille. Taillez-la après la floraison pour garder son port arrondi. En vieillissant, elle a une fâcheuse tendance à se dégarnir du pied, à la base, et c’est la taille régulière (après floraison) qui va limiter ce désagrément. Faut-il rappeler que la lavande est connue depuis la nuit des temps ! Évidemment pour son parfum si reconnaissable mais aussi pour ses propriétés officinales apaisantes connues et reconnues. Le genre comprend près de 30 espèces ! Pour les plus usités, il y a bien sûr, la Lavandula officinalis qui est la ‘Lavande vraie’ dont on obtient l'huile essentielle recherchée par les parfumeurs. Lavandula latifolia X lavandula angustifolia est le lavandin dont la production est essentiellement utilisée dans la savonnerie. Lavandula dentala, la Lavande anglaise, aux feuilles très découpées est une espèce plutôt frileuse. Lavandula stoechas, originaire du Portugal, donne des fleurs avec des bractées violettes… Faites votre choix !



La bourrache, côté jardin et côté cuisine

On en entend souvent parler de cette fameuse bourrache…

La plante est originaire d'Afrique du nord. C’est une plante herbacée et il existe deux types de bourrache. La plus répandue, borago officinalis, aux jolies petites fleurs bleues en forme d’étoile et ses poils courts et piquants qui se dressent. Mais on trouve également la bourrache blanche, borrago alba, dont les fleurs toujours étoilées sont… blanches ! Fleurs bleues ou blanches, le végétal a les mêmes propriétés !

Côté jardin, elle est mellifère et produit donc une importante quantité de nectar et de pollen d’excellente qualité. Ce qui fait bien l’affaire des insectes pollinisateurs qui en raffolent. Elle se ressème toute seule d’une année sur l’autre grâce à sa généreuse production de graines.  Elle aurait une tendance à repousser les escargots et les limaces.  

Côté cuisine, si les fleurs développent une saveur proche de l’huître, les feuilles, elles rappellent le goût du concombre. On déguste les fleurs en salade composées ou sur des salades de fruits, on peut également les cristalliser. Les jeunes feuilles peuvent être accommodées en beignet, en soupes ou encore en crème fromage blanc en tartine apéro, ou pour agrémenter une salade de concombres frais ! Il est aussi possible de conserver les fleurs et feuilles de bourrache en les faisant sécher et en les réduisant en poudre. Vous pourrez ainsi saupoudrer tous vos plats d’hiver !

En ce moment, elle est belle au jardin alors profitez-en, contemplez-la juste avant de la cuisiner.



Envie de légèreté au jardin avec les graminées

Les graminées, si vous ne connaissez pas, elles vont vous plaire !



Envie de sieste au jardin
Petite ou grande… la sieste ?...

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Les plantes zéro entretien

Le jardin, on aime en profiter surtout côté farniente…

Nous ne sommes pas contre le fait de pratiquer notre sport préféré, entendez par là : le jardinage… Et oui, c’est du sport… du sport doux mais du sport ! Savez-vous que trois heures et demi de jardinage correspond à une perte de 1000 kcal, ce qui est équivalent à pratiquement deux heures de jogging. Bon cela dit, laisser les plantes faire le travail à votre place, c’est aussi une bonne stratégie pour limiter un peu le boulot ! Du coup, en installant des plantes vivaces qu’on appelle ‘couvre-sol’, vous allez vous épargner le désherbage mais aussi une bonne partie d’arrosage… Et entre nous, ce n’est pas vraiment ce que l’on préfère dans le jardinage ! Les plantes couvre-sol ont le grand avantage de pousser en s’étalant de tout leur long et c’est comme cela qu’elles couvrent le sol. Du coup, en empêchant l’accès à la lumière, les éventuelles graines de mauvaises herbes se trouvant au sol, ne peuvent pas pousser car la lumière est un élément vital au développement des végétaux. Du fait même de ce port qui s’étale, la plante va gagner du terrain et sous ses branches ou tiges rampantes, le sol reste automatiquement à couvert, ce qui permet de garder la terre humide en limitant l’évaporation de l’eau. Bon, il est vrai qu’il peut y avoir un ou deux liserons qui s’incrustent mais les mauvaises herbes sont vraiment très peu nombreuses. Au final, les 5 minutes de désherbage par an resteront un plaisir, un exercice physique agréable ! A vous les Anémones, les Alchémilles, la Corbeille d’argent et bien d’autres…



Comment bien gérer les tomates ?

Pour les régions où l’eau est une habitude de culture, la gestion des tomates se passe sous serre pour éviter les champignons microscopiques comme le mildiou. Ce dernier est véhiculé par toutes les formes de l’eau qui va des grosses gouttes de pluie, en passant par la bruine, et bien sûr le brouillard. Du coup, pour ces régions-là, la meilleure méthode est la serre qui limite l’action du mildiou puisque l’eau n’atteint pas les pieds de tomates.

Pour les ragions qui subissent habituellement la sécheresse. Bon c’est vrai que cette année, nous ne sommes pas dans cette configuration jusque-là… La gestion des tomates est différente car installer les tomates sous serre alors que la sécheresse sévit, n’est pas conseillée car on ajoute le problème au problème !

Mais du coup, le plus gros des soucis est le manque d’eau et comme la tomate est composée à 95% d’eau, manquer d’eau va contraindre la tomate à limiter sa production. Donc tous les moyens d’apporter de l’eau en limitant l’évaporation sont les bienvenus. Il est possible de pailler le sol avec un paillage végétal, de paillette de chanvre, sur au moins 5 cm de hauteur. De faire une butte de terre ou de paille au pied de la tige mère pour renforcer son enracinement ce qui la rendre plus costaud et donc plus résistante à la sécheresse. On peut installer des bouteilles munies de tête céramiques, une bouteille par pied, l’eau s’égouttera au fur et à mesure. Les oyas ou ollas, ces poteries de terre cuite, sont enterrées et elles aussi, restituent l’eau doucement. Et si vous matchez le tout ?



Envie de savoir utiliser les aromatiques au BBQ

En pleine saison du bbq, ça sent bon les herbes aromatiques !

Si le basilic est une plante reconnue anti-stress, on adore aussi le persil qui est très riche en vitamine C, mais aussi la coriandre qui favorise une bonne circulation ! Toutes ces plantes aromatiques font le bonheur de nos salades et de nos plats ‘fraîcheur’ d’été.

Côté grillades, les fines herbes pour la marinade sont incontestablement l’origan, le thym et le romarin. L’origan et un jus de citron, si vous aimez, apportent beaucoup de saveur aux viandes blanches. Le thym, très usité dans les recettes méditerranéennes est aussi agrémenté avec du jus de citron, de l’huile d’olive, et de l’ail pour rendre nombre de recettes très gouteuses. Quand au romarin, s’il s’accommode très bien avec les poissons et les viandes, il est fort apprécié avec les légumes grillés et les pommes de terre à la plancha.

Sinon, si vous désirez réhausser le goût des poissons avec une belle harmonie, l'aneth, le basilic, la sauge, l'estragon et le fenouil seront vos alliés. La saveur des viandes peut être aussi révélée par le fenouil et l'aneth, les grillades (sans marinade) par le thym et le romarin et la volaille a tout juste avec l'estragon. La sauge est parfaite pour les farces.

Sinon et en clair, faites selon vos envies, suivez votre instinct et si cela n’est pas concluant… Ce n’est pas bien grave, car ça a le grand mérite de pointer très clairement ce qui vous plaît et ce qui vous plaît moins ! En cuisine, on fait comme on aime et on a complétement le droit et le choix de faire différemment !



Comment économiser l'eau au jardin ?

L’été s’ra chaud sous les tee-shirts, sous les maillots ?

L’été s’ra chaud…. Ou pas ! Pour l’instant, l’eau du ciel ne manque pas, mais d’ici quelques semaines, peut être que le scénario sera différent !

En tous cas, si l’économie d’eau au jardin, au balcon et à la terrasse vous préoccupe, quelques bons plans peuvent être mis en place dès maintenant.

Le premier vrai bon plan est le paillage. Un paillage retient l’eau en limitant son évaporation due aux rayons du soleil. Grâce au paillage, l'eau reste dans le sol ou dans le substrat, plus longtemps. Et du coup, cela implique que l’eau reste disponible aussi plus longtemps pour les végétaux, ce qui va à coup sûr favoriser leur développement ! Et finalement, si l’on regarde du côté de la nature, hormis les roches et les déserts, le sol nu n’existe quasi pas ! Par exemple, dans la forêt, le sol est toujours recouvert d’une litière forestière formée par les feuilles, les mousses, et les branches et branchages tombés au sol.

Les autres bons plans consistent à mettre en place tous les moyens économiseurs d’eau, comme les cônes céramiques à visser sur une bouteille recyclée et recyclable, de planter la tête céramique au pied du végétal. La céramique va restituer l’eau petit à petit. Les tuyaux micro-poreux se déplacent facilement d’une culture à une autre et peuvent serpenter entre les plants. Le goutte à goutte cible les racines des végétaux, ce qui évite de mouiller leur feuillage et, donc, limite le développement des maladies ! Bonne économie.



L'arrosage facile

L’été est officiellement en place ! Le temps des vacances arrive…

Et pour les plantes du jardin, l’été est synonyme de suivi d’arrosage ! Bon, c’est sûr que le bon plan pour partir tranquille : c’est tata Lucette ou Mamie Germaine ! Quoique… des fois, on retrouve les plantes complétement noyées ! A vouloir trop bien faire parfois on en fait des tonnes et du coup, trop d’eau par souci qu’elles n’en manquent pas, peut tout simplement les faire crever.

Il existe nombre de solutions. La première, pour vos plantes vertes ou de terrasse-balcon, consiste à les bassiner juste avant le départ. Le bassinage est simple, on plonge tout le contenant dans une bassine d’eau, tant que des bulles d’air éclatent à la surface de l’eau on maintient le pot sous l’eau. Et dès que la surface redevient lisse, on égoutte le pot. On les dispose plutôt à l’ombre, en veillant à ce qu’elles puissent quand même voir la lumière du jour. Dans chaque soucoupe, on verse des billes d’argile qu’on recouvre d’eau et on dépose le contentant dessus. Par capillarité, l’eau va apporter l’hygrométrie, l’humidité, nécessaire. L’arrosage automatique, l’irrigation goutte à goutte, est adaptée aux petites surfaces, avec un programmeur, c’est facile. L’eau gélifiée s’insère dans le terreau au contact duquel elle se transforme, petit à petit, en eau. L’astuce de la laine imbibée est facile pour les plantes d’intérieur. En plaçant un récipient d'eau au-dessus de la plante, on relie le fil de laine du récipient d’eau jusqu'au pot de la plante. Par capillarité, la plante reçoit un apport d'eau régulier. Facile, non ?



Envie de plantes peu demandeuses en eau

L’été s’installe enfin et avec lui la saison des arrosages de végétaux est ouverte !

Bien sûr, il y a la Lavande, par exemple, et toutes les plantes au feuillage gris-bleu qui sont reconnues pour être peu demandeuses en eau. Mais il y en a pléthore d’autres, des plantes, qui n’ont pas forcément le feuillage bleu mais qui sont peu demandeuses en eau !

Le bougainvillier, autre plante du bassin méditerranéen, résiste à la sécheresse et se développe même dans des conditions extrêmes !

Le Pavot de Californie lui, carrément, on peut l’oublier car il est, pour ainsi dire, inutile de l'arroser. Avec son graphisme reconnaissable, le laurier rose supporte les fortes chaleurs mais il faut lui assurer un sol drainant car il n’aime pas l’eau stagnante. Pour le Genêt à balais, si la première année d’installation il faut suivre l’arrosage, les années suivantes il ne demande plus aucun suivi !

La gaillarde, aime les rocailles ensoleillées, où elle va parfaitement s’intégrer.

L’Hémérocalle, est une plante vivace très robuste et dont le suivi d’arrosage est nul pendant toute l’année ! Le Gaura, a la jolie allure aérienne, est une plante qui reste en place au maximum 4 ans, mais dont la floraison abondante est un vrai bonheur et comme elle est peu demandeuse en eau, bonheur doublé ! Le Géranium Sanguineum est vivace. C’est un excellent couvre-sol au port compact et bas, il ne demande pas d’entretien et forme de très jolis massifs et apporte de la couleur aux rocailles !

Avoir de jolies fleurs n’est pas toujours synonyme d’arrosages intempestifs ! Et ça, c’est cool, non ?



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